Olga Alexandrovna Romanova
Nom ❧ Romanova. Prénom ❧ Olga Alexandrovna. Age ❧ 32 ans. Date et lieu de naissance ❧ Le 13 juin 1882, au palais de Peterhof. Origine(s) ❧ Russes. Situation familiale ❧ Mariée à Peter Alexandrovitch d'Oldenbourg... si l'on peut encore parler de mariage. Opinion politique ❧ Fidèle à son frère, elle est toutefois consciente de la misère au-delà de la Cour impériale et prie pour une Russie plus juste et clémente envers tous ses sujets. Métiers ❧ Grande-duchesse de Russie, duchesse d'Oldenbourg et artiste-peintre. Groupe ❧ Les Blancs Royalistes. Avatar ❧ Tuppence Middleton.
HISTOIRE ❧ On s'attend souvent à ce que la petite dernière soit l'enfant terrible de la famille: Née dans la pourpre, le 13 juin 1882, il reste néanmoins que l'assassinat du tsar ou d'un membre de sa famille demeure une peur constante dans l'esprit de l'entourage de la petite grande-duchesse, car l'assassinat d'Alexandre II, à peine un an plus tôt a marqué de façon indélibile l'esprit de la famille royale.
Olga est élevée avec ses frères Nikolaï et Mikhaïl, et sa soeur Xenia, sont élevés au palais de Gatchina, loin des dangers de Saint-Pétersbourg, sous la surveillance d'une bonne venue tout droit de Grande-Bretagne par la recommendation de la princesse de Galles, Elizabeth Franklin. Ce n'est pas un traitement de princesse auquel Olga a eu droit dans son enfance, malgré son rang, ses parents préférant élever leurs enfants à la dure, avec peu de luxe et une éducation religieuse stricte.
Sa mère restant froide et distante, c'est un petit garçon manqué qui montre peu à peu ses couleurs, malgré sa grande timidité, préférant de loin courir les bois à dos de cheval avec ses frères et soeurs et passer du temps avec son père et son frère aîné de quatre ans, Mikhaïl. De son père, réputé conservateur et rigide, Olga a hérité son imagination débordante: lors de leurs nombreuses excursions en forêt, il lui avait partagé des esquisses d'un monde imaginaire qu'il avait créé lors de son enfance, Mospopolis.
Le dessin attire Olga, bien sûr, mais c'est d'abord et avant tout le jeu des couleurs, qui semblent être une porte vers les sept merveilles du monde et l'infini.
À part les excursions dans la forêt de Gatchina, ce n'est qu'au Danemark, à la Cour de ses grands-parents maternels, qu'Olga se sent vraiment chez soi et où elle peut enfin ériger une barrière entre elle et les constants regards désapprobateurs de sa mère. Maria Feodorovna n'approuve pas de l'envie de peindre de sa benjamine - une grande-duchesse doit savoir dessiner, comme toute jeune fille bien éduquée, mais peindre est tout bonnement ridicule. Passer par sa grand-mère est l'unique façon d'aller contre les ordres de sa mère, comme la tsarine n'oserait s'opposer à sa propre mère.
Les années plus heureuses de son enfance, cependant, connaissent une triste fin en 1894, alors qu'Olga n'est âgée que de 12 ans: Alexandre III, son père qu'elle aime tant, meurt prématurément, obligeant son fils aîné Nikolaï à monter sur le trône et se charger d'une tâche auquelle, comme Olga ne pourra s'empêcher de constater plus tard, il n'est guère prêt.
Ce n'est que cinq ans plus tard, en 1899, qu'Olga fait son entrée dans la société, comme son frère a bien l'intention de la marier à un bon parti. Se sentant comme un animal paradé devant le plus offrant, Olga n'a qu'une envie: retrouver ses pinceaux, bien cachée dans sa chambre, ses petites nièces Olga et Tatiana s'aggripant à ses jupes en signe d'affection, lui rappelant souvent qu'elle est presque assez jeune pour être leur grande soeur plutôt que leur tante.
Malgré son sentiment d'être un poisson hors de l'eau, Olga reçoit une demande en mariage un an après son entrée dans le monde, de Peter Alexandrovitch d'Oldenbourg, de quatorze ans son aîné. La demande l'avait totalement surprise, tout autant que la société, le duc d'Oldenbourg ne s'étant jamais ouvertement intéressé à une femme et les ragots sur ses préférences amoureuses allant bon train en conséquence.
La Cour, ainsi qu'Olga, se rend à l'évidence sur les intentions du duc d'Oldenbourg, mais bien trop tard: Olga passe la nuit de noces seule, alors que son nouvel époux est au jeu, ce qui ne fait que confirmer la rumeur persistante que la belle-mère avait quasi-forcé son fils de se marier.
Le mariage reste non-consommé: Olga s'entend mal avec sa belle-famille, et malgré plusieurs voyages en Europe, où elle peut oublier son mariage malheureux, alors que ses quatre nièces qui l'adorent lui offrent non seulement les petites soeurs, mais aussi les enfants qu'elle n'a jamais eu. Un divorce demeure impossible, comme Peter refuse de l'accorder, Olga lui fournissant un paravent adéquat pour ses aventures avec d'autres hommes bien que personne à Saint-Péterbourg et même en dehors de Russie ne soit dupe. Une dépression s'annonce, avec un rétablissement qui durera près de deux ans, et après quoi Olga se plongera entièrement dans sa vie de Saint-Pétersbourg, où elle fera installer un studio d'art dans sa propre demeure et prendra soin du village d'Olgino, où elle possède une villa et s'occupe de subvenir aux besoins de l'école et du petit hôpital du village et où ses gestes charitables seront fort appréciés. Pour ses talents d'infirmière, elle ne se limite pas qu'à Olgino, et se fait un devoir de soigner également les militaires. C'est ainsi qu'elle a rencontré Tatiana Alexandrovna Iossoupova, qui devient vite une amie proche et à qui elle a présenté l'homme qui deviendra son mari.
Elle participe à la vie de Cour que par devoir, comme elle doit souvent remplir les fonctions de sa belle-soeur Alix, souvent souffrante, mais aussi pour rester proche de son frère, et surtout de ses petites nièces. Après tout, si elle demeure silencieuse sur les agissements de Nikolaï et d'Alix, elle n'approuve guère la présence de Raspoutine dans la famille. Sa seule véritable révolte est de voir en cachette son frère Mikhaïl, disgracié depuis son mariage avec une femme deux fois divorcée du nom de Natalia Cheremetievskaïa, et qu'elle n'a jamais abandonné, contrairement au reste de leur famille.
Si Olga espère un jour l'émergence d'une Russie plus clémente envers les démunis, elle craint de plus en plus que le tout se face par la violence - et c'est bien là la dernière chose dont le peuple russe a besoin, surtout en ces temps de guerre. Si certaines idées de Dimitri Ivanovitch Beliakov, un homme qu'elle a rencontré en 1905, l'intéressent, la jeune femme reste toutefois distante, surtout depuis qu'elle sait que Beliakov est communiste et donc associé à des complots visant à attenter peut-être à la vie de sa propre famille, bien qu'elle le croit incapable de commettre une telle horreur et qu'elle ne peut s'empêcher de manquer leur correspondance soutenue de jadis.
Après tout, avec la guerre qui vient d'éclater, sans doute que de grands changements s'annoncent pour la Russie, amenant avec eux une profonde transformation... il ne reste plus pour Olga à espérer que le mieux, et non le pire, se produise.
Pseudo de joueur ❧ Wild Concerto
Âge ❧ 23 ans
Comment as-tu découvert VIM ? ❧ Quand il était encore à l'état d'embryon sur PRD
Ton personnage est-t-il un inventé, PV ou scénario ? ❧ PV!
Est-ce un personnage historique ? ❧ Voui
Mot de la fin ❧ ZETES BÔ.